Bora-Bora

En cette période confinée, les touristes vaccinés, testés, tracés, tamponnés et arrivés jusqu'en Polynésie malgré la menace du Covid, sont donc autorisés à voyager d'île en île pour aller se barricader dans l'hôtel de leur choix. J'en ai profité pour rompre la monotonie des jours, et suis partie à Bora-Bora pour 3 nuits. Dans un hôtel choisi un peu au hasard, à cause surtout du tarif promotionnel proposé.

J'étais proche de Vaitape, le chef-lieu de l'île. Pratique pour les quelques sorties "emplettes" qui m'ont permis de subsister, aucun restaurant n'étant ouvert sur l'île en ce moment bien sûr. Mais par contre beaucoup trop loin (8km !) du lagon magique qui fait la réputation de la "perle du Pacifique". Une chouette balade à vélo m'a tout de même permis d'aller voir ce paradis, étendues turquoises à perte de vue, eaux fluorescentes, paysages fantastiques. C'est vraiment fabuleux. J'ai été très frustrée de ne pas pouvoir m'y baigner, et me suis jurée d'y revenir en bonne compagnie pour y passer quelques jours plus près de la pointe Matira, où le lagon merveilleux chatouille les rivages de l'île principale.

Bora-Bora se situe à 250 km au nord-ouest de Tahiti. Cette île de l'archipel de la Société a des dimensions assez réduites : l'île principale ne mesure que 8 km du nord au sud et 5 km d'est en ouest. Un collier de corail protège Bora-Bora comme une digue. Il s'agit d'un récif-barrière par endroits très large - il dépasse deux kilomètres de longueur au sud-ouest de l'île - et qui supporte une série d'îlots constitués de débris coralliens et de sable (des motu) abritant la plupart des hôtels de luxe, leurs bungalows sur pilotis, ainsi que l'aéroport.

Bien mieux que des mots, quelques photos :