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Back to Fakarava

Avant de rentrer, je voulais retourner à Fakarava. L’atoll où tout a commencé il y a 7 ans, là où mon projet d’année sabbatique est né et s’est construit. Je m’y étais réfugiée quand j’avais compris que l’amour de ma vie allait m’échapper pour partir vivre d’autres aventures. J’avais choisi Fakarava parce que c’était loin, peu peuplé et magnifique. J’y étais restée un mois, entre ciel et lagon, et même alors, avec toute la douleur et la panique d’une séparation imminente, j’avais adoré. Je m’y étais sentie bien, presque à ma place.


J’y ai donc rejoint les copains, qui avaient l’île au programme de leurs vacances en Polynésie. On a logé 3 nuits dans une jolie pension, petit Fare au bord du lagon, posé sur une plage de sable blond. La magie opère toujours dans cet atoll, le deuxième plus grand des Tuamotu, mais où la densité de population reste faible et où la vie a gardé plus qu’ailleurs la saveur et la douceur des jours d’autrefois. Tout est beau, les motus frangés de cocotiers, la petite église à l’intérieur paré de coquillages, l’eau turquoise peuplée de poissons pacifiques, les fleurs, les gens. Des sourires plus francs, une gentillesse plus spontanée, plein de petites choses qui font que l’on s’attache ici plus qu’ailleurs.


Je me suis demandé si je n’avais pas fait une erreur en allant vivre cette année à Moorea, si je n’aurais pas dû suivre mon premier mouvement et revenir m’échouer sur ces rivages isolés. Mais je ne regrette rien, je me suis juste dit que, la prochaine fois, je resterai plus longtemps à Fakarava.


Le top 3 des trucs à faire si un jour vous y allez :

  • manger les pieds dans l’eau au snack du requin dormeur sur la plage de la pension Havaiki (avec 2 vrais requins dormeurs qui passent parfois entre les tables)

  • louer un vélo pour pédaler sur la fameuse "route Jacques Chirac" - construite en 2003, en l’honneur du Président, alors en visite officielle. Au final, Chichi n’est jamais venu, mais les habitants de Fakarava ont hérité d’une magnifique route goudronnée entre les cocoteraies et l’océan, longue de 15 kilomètres et lisse comme un billard.

  • faire l’excursion vers la passe Sud pour y plonger avec les requins gris (la population de requins gris, qui y est estimée à 700 individus, serait la plus dense au monde). Pour les snorkeleurs, c’est également un site magnifique à découvrir, tant dans la passe (qui s’explore en snorkeling dérivant) que sur le platier (auquel on accède depuis le bord de mer). Vous y découvrirez des récifs de coraux madrépores peuplés de poissons-napoléons, de requins à pointes noires et d’une multitude de poissons colorés (papillons, perroquets, chirurgiens, balistes, nasons…). Un enchantement !





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