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4 semaines

« Le bonheur se reconnaît au bruit qu’il fait en partant » - Et bien voilà je nage dans le bonheur.


Je reçois encore des amis chers, je refais le guide, ou la touriste - suivant les jours - et je regarde de nouveau "mon" île avec le regard émerveillé de ceux qui la découvrent pour la première fois… ou qui s’apprêtent à la perdre pour longtemps. Quelle chance d’avoir pu vivre ici tous ces longs mois, quel kiff d’y être encore pour 4 semaines !


J’aime tout de mes journées, je prends plaisir à barboter dans la piscine et les lagons, je profite de mes amis, je savoure paysages, lumières, couleurs… dont je serai privée bientôt. Mais sans tristesse ni regret, parce que je suis toujours aussi contente de rentrer et sure de faire le bon choix. Celui de m’ouvrir à d’autres aventures.

Cette année polynésienne restera un souvenir précieux, une expérience inoubliable, d’autant plus intense je pense qu’elle reste une parenthèse enchantée, avec un début et une fin. Et ces derniers moments sont comme ceux d’une histoire d’amour impossible : merveilleux, entre euphorie et douce mélancolie parfois aussi.


Je ressens comme une urgence à profiter de tout. Je panique un tout petit peu certains matins à l’idée que je n’aurai peut-être pas le temps de faire tout ce que j’ai envie de faire encore, je crains de louper le Sunset du siècle ou la plongée de l’année… mais je me dis alors que je reviendrai.

Un jour, je ne sais pas encore lequel ni pour combien de temps, mais je reviendrai.




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